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Une colonie de fourmis nécessite aussi bien une structure organisée à l'égard de la reproduction, de la communication, de la nourriture, mais aussi de l'habitat. Les diverses formes d'habitations, qui varient d'espèces en espèces, sont toutes appellées des fourmilières. Elles sont très complexes et très différentes les unes et les autres. Pour protéger la colonie entière, mais plus particulièrment la Reine, qui pond toute la colonie, et les larves qui en sont le future, elles s'occupent constamment de leur 'maison'. Dans une fourmilière, chaque fourmi a une tâche spécifique qui ne semble pas très significative, mais qui est tout de même très importante. Pour le choix de l'habitat aussi bien que pour la construction de celui ci dans d'autres cas, les fourmis se répartissent les tâches, et forment des colonies impressionantes. Quand la fourmilière est prête et que les fourmis s'y intallent, une organisation pleine de logique est retrouvée encore une fois. Nous allons voir la façon dont s'organisent les fourmis autour des quatres types d'habitat les plus répandus dans le royaume des fourmis. Les fourmilières en dôme ; la plus fréquente, qui est 'demi-enterrée' car seul un dôme de terre ou de brindilles ressortent de la terre, les fourmilères arboricoles ; pour lequelles les fourmis rassemblent des feuilles avec une soie sécrétée par les cocons des fourmis, et troisièmement les fourmilières en amas ; un type de fourmilière très rare qui se compose en fait du corps des ouvrières, car les fourmis légionnaires qui sont en mouvement quasiment permanant ont besoin d'une fourmilère temporaire de temps en temps, sont les trois types d'habitats que nous allons présenter, en prenant une espèce comme exemple à chaque fois, pour pouvoir en tirer quelques parallèles avec l'organisation des humains par rapport à l'habitat des humains.

Introduction

Tout commes les humains, les fourmis doivent choisir leur habitat avec précautions. Nous, humains, avec les choix que nous avons, présentés pour nous, nous n'avons pas beaucoup de travail à faire ni beaucoup de logique à utiliser. Nous visitons différentes maisons selon leurs traits qui nous attirent, puis nous hésitons plus ou moins avant de prendre une décision finale. Chez les fourmis, du moins chez les Temnithorax Albipennis, le choix se fait d'une toute autre manière. Pour comprendre comment les fourmis procèdent, des chercheur de l'Université de Bristol, sous la direction de Elva Robinson ont fait une expérience avec l'espèce Temnothorax albipennis. Cette espèce de fourmi en est une particulièrement petite, qui comme la pluspart es espèces, inclus une reine, relativement grande qui sert à pondre des œufs pendant toute sa vie pour que la colonnie ne meurt pas. Les femelles ouvrières sont très actives dans la construction et la réparation de la fourmilière. Elles sortent souvent du nid pour aller chercher des matériaux qui pourraient être utiles. Les nids sont relativement simples ; ils consistent de murs construits avec de toutes petites pierres -lorsque la fourmilière se situe dans une prairie rocheuse à sol calcaire- et des tout petits grains de sable -lorsque la fourmilière se trouve dans une prairie aride. La conduction de l'experience s'est faite en équippant tout d'abord plusieurs fourmis de minuscules transmetteurs radio – d'environ trois millimètres, fixés sur leur dos. De cette manière, l'équipe n'avait qu'à suivre sur des ordinateurs, les chemins que faisaient les fourmis se déplaçant depuis une fourmilière détruitre -pour l'expérience-, et donc voir et analyser comment ces insectes determinent quel va être leur nouveau toit. Les fourmis ont donc été ensuites placées dans une situation où deux sites potentiels pour la nouvelle fourmilière se présentaient. L'un étant à 30 centimètres de la fourmilière originale, et l'autre, plus favorable, à 120 centimètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un choix de l'habitat non comme le notre -Temnothorax albipennis

Les Fourmilières à Dôme

 

-Les Fourmis Rousses, Formica rufa

La plus connue des habitations est celle de la Formica Rufa, et elle peut atteindre jusqu'à 1m ou 2m de diamètre à la base et la Formica pratensis de G. par exemple édifie des dômes similaires. Ensuite une constructuion de galeries et de chambres souterraines reliées d'une manière logique sont creusées pour pouvoir abriter l'ensemble de la colonie. Les périodes de reconstruction du dôme pour ramener des brindilles en plus ou déblayer sont généralement autour du printemps, mai elles peuvent varier d'éspèce en espèce. Pendant tout l'hiver, ces animaux hibernateurs rentrent au profondeurs de leur maison pour y rester au chaud avec un comportement ralentit.

Tout étant prévu pour un maximum d'éfficacité, la couleur sombre du dôme qui permet de garder la chaleur et l'orientation de la fourmilère souvent vers le sud-est permet de capter dès que le soleil se lève, les premiers rayons qui vont réchauffer la colonie. La température est aussi régulée avec l'ouverture ou la fermeture des entrées. Une température plutôt chaude permettra au larves de se développer plus vite, d'où les efforts des fourmis à rendre la fourmilère moins exposée au froid. La toute dernière couche est consituée d'assemblage de brindilles et d'aiguilles, ce qui rend la couche externe imperméable à l'eau pour proteger les occupants une fois de plus, des intempéries et de fluctuations de température. Très souvent, les conditions de température et d'humidité selon la position géographique de chaque chambre déterminent les fonctions et les futur occupants de celle-ci.

Les pillages par d'autres colonies, ou simplement des personnes qui abîment le nid peuvent mettre toute la colonie en danger. La visibilité de ces dômes est donc ce qui pourrait les nuire le plus. A l'opposé, certains dômes de 40 centimètres de terre de la Grande Fourmi de Feu (Solenopsis invicta) détruisent en Amérique de Nord les cultures des paysans ou leur détruisent leurs récoltes.

 

Pour la construction de la fourmilère, chaque fourmi y met du sien. Ces petits êtres recueillent des brindilles d'arbre qui vont constituer le dôme. Les galeries sont creusées par des fourmis qui utilisent leur mandibules comme pelles et leur pattes antérieures comme rateau pour confectionner des boulettes faisant office de mortier. Les ouvières excavent donc la terre et ramènent au fur et à mesure des petits bouts de terre. La fourmilière compte de nombreux étages ayant chacun une fonction spécifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Fourmilières Arboricoles

 

-Les Fourmis Tisserandes, Oecophylla smaragdina

Oecophylla, autrement appellée la fourmi tisserande est une espece d'insecte de la famille des Formicidae. Cette espece de fourmi compte une reine de couleur vert clair qui mesure de 13 a 16 mm, les males de couleur noire, plus minces, qui mesurent de 6 a 6,5 mm et bien sur celles qui forment le coeur de la colonie: les ouvrières, qui elles varient d'une couleur rouge claire à une couleur orangée et qui mesurent entre 3,5 et 9,5 mm.

une reine

quelques ouvrières

un mâle

Un type de nid particulier est celui des fourmis tisserandes, qui cousent les feuilles des arbres où elles habitent avec le fil de soie que ses larves produisent. Oecophylla londinoda est une espece des fourmis Oecophylla, le genus (catégorie dans le classement des animaux) des fourmis tisserandes. En s'installant dans les forêts africaines, elle établit sa colonie dans les arbres. Comme la plupart des colonies de fourmis, il n'y a qu'une seule reine mais plusieurs dizaines de nids occupent un ou quelques arbres voisins. Pour construire leur nid, il leur faut un tissue de soie, qui est formé grace à une particularité des larves des oecophylles. Ces espèces oecophylles se nymphosent à l'intérieur d'un cocon. Avant de voir des nymphes nues sortir de celui-ci, un stade important est déterminé. Au dernier stade de la métmorphose, la larve possède des glandes labiales hypertrophiées qui servent à sécreter la soie avec laquelle elle peut façonner son cocon. Pour parvenir donc à la construction de tels habitats dans les arbres, les ouvières détournent la soie pour un autre usage.

 

La construction du nid commence avant tout par un travail qui nécéssite une 'coopération poussée à l'extrême'. Les ouvirères forment des chaînes très solides avec leur propre corps qui deviennent des ponts entre deux feuilles, puis en s'agrippant les unes aux autres avec leur pattes, elles tirent toutes en même temps et les fourmis parviennent à rapprocher et plier les feuilles, même des feuilles rigides, dans des positions désirées en forme de tentes ou de bourses. Parfois plusieurs chaînes forment un seul pont pour que ce cable solide puissent laisser des ouvrières passer par dessus et défois même pour laisser une trace odorante sur la chaîne. Quand la chaîne vivante est raccourcie et les feuilles sont maintenues rapprochées, l'opération de tissage peut commencer. Cette opération consiste de la fixation d'une feuille avec de la soie larvaire, le plus souvent à une autre feuille ou a elle-même. Une ouvière major arrive avec une larve mature de la fourmilère entre ses mandibules, et fait des allers retours entre les limbes des feuilles. La fourmi stimule la larve avec ses antennes à chaque fois qu'elle arrive au contact d'une feuille ce qui fait que la larve emette une goutte de soie à partir d'une glande située sur sa tête. La goutte se colle colle à la surface foliaire et l'ouvrière se déplace donc vers l'autre feuille, pendant que la larve continue à emettre un fil de soie dont l'extrémité se colle au bord de cette deuxième feuille.Le passage répété de l'ouvrière dite 'agrafe' avec quelques fois l'impliation de nombreuses fourmis, chacune tenant une larve serrée entre ses mandibules, renforce la solidité du tissu soyeux qui réunit plusieurs feuilles et ferme le nouveau nid. En séchant, ce fil de soie durcit et solidifie le nid. Quand des fils comme ça sont alignés par milliers, ils forment une nappe très résistante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fourmilières en amas

 

-Les Fourmis légionnaires, Dorylus, Eciton

Les fourmis légionnaires sont des types de fourmis classifiées encore dans une autre catégorie car elles ont un mode de vie à part. Les espèces de fourmis légionnaires comme les Dorylus d'Afrique, voyagent continuellement. Elles n'ont donc pas d'abris fixe et doivent pouvoir s'en procurer rapidement de manière à ce que la reine et les larves puissent être à l'abrit lorsqu'une pause est nécessaire à l'avancement de la colonie.Elles ont développé une manière d'utiliser leur propre corps pour constituer leur abris. Ont les appelles donc des foumilières en amas.

 

Les fourmis légionnaires Eciton sont un genre de fourmis américaines qui forment des colonies nomades de 150.000 à 700.000 individus. Suivant les saisons, la reine peut pondre jusqu'à 50.000 œufs par jour. Les ouvrières mesurent entre 0,5cm et 1,5cm, les soldates, elles peuvent atteindre 2,5cm. Les fourmis légionnaires vivent généralement dans les forêts ou dans la savane d'Amérique du Sud et en Afrique noire où la végétation est peu dense. La plus grande part de leur régime se base sur les ver de terres.

 

Les légionnnaires ont deux phases de propagation : une en nomade et une sédentaire. Au cours de la phase nomade, l'ensemble de la colonie se déplace à une vitesse moyenne de 200 mètres par jour, transportant les milliers de larves de la colonie et la reine impotente. Les colonies varient en taille, et donc ce déplacement peut formet des colonnes de plusieurs centaines de mètres de long. La phase sédentaire est donc la pause que la colonie prend pour la plupart des légionnaires pendant la nuit, le plus souvent par fatigue des ouvrières fourmis après parfois plusieurs jours de mobilité. Les phases de marchent peuvent aussi être arrétées par la découverte de nourriture, de fourmis ennemies ou d'autres contraintes diverses. Ces pauses laissent le temps à a reine de pondre. Les larves de la génération précédente en profitent aussi pour devenir adultes. Par contre, si la colonie décide de s'installer, bien que ce ne soit que pour une nuit, ou quelques heures, une fourmilière temporaire est nécessaire. En plus de ces deux phases interminables, deux événement sont la base du rythme de la vie de la colonie : l'éclosion des œufs et l'émergence de nouveaux adultes des nymphes de la génération précédente. La colonie est excitée et la fréquence des raids augmente alors. Cette période mouvementée dure entre deux et trois semaines où la colonie forme se fourmilière temporaire chaque jour dans un nouvel emplacement. Elle se stabilise ensuite et réduit sont activité de chasse pendant que la reine va pondre.

 

Les fourmis construisant ce type de nid vivant sont particulièrement agressives envers les autres forment de vie à l'extérieur de leur colonie. Lorsque la colonie est en déplacement, les centaines de milliers d'individus ravagent tout sur leur passage comme des raids. Ces raids sont faciles à éviter sauf si une maison ou un animal immobile se trouvent sur le chemin de la colonie. En Afrique, les fourmis légionnaires sont de véritables prédateurs. Lorsqu'elles traversent un village, celui-ci doit être évacué. Cependant, avant de partir, les habitants laissent les portes ouvertes car elles nettoient rapidement la maison de toutes vermines, des rats et des cafards. Tous les êtres vivants n'ayant pas la capacité de fuir, même un humain ou du bétail, sont dépécés et dévorés sur place, alors il n'est jamais souhaitable de croiser la route de ces fourmis arnivores car elles sont agressives et s'attaquent à tout ce qui bouge avec des morsures et des piqûres très douloureuses et venimeuses. Les fourmis soldates ayant des madibules hypertrophiées et redoutables, elles se permettent de partir à la recherche de nids de guêpes, d'autres fourmis, ou parfois même de petits vertébrés comme des lézards ou oisillons qui se trouveraient malheureusement sur leur chemin.

 

L'espèce Guyane Eciton burchellii, composée de 200.000 à 500.000 individus, s'active et commence à se déplacer dès l'aube, en un front uni de 15 à 20 mètres de large. Quelques ouvrières partent en avant pour laisser des traces de phéromones et ensuite réintègrent la foule. Ces odeurs servent à marquer la piste pour que la colonie ait un point de repère. Au fur et à mesure que la colonie avance et s'allonge, le front s'élargit en éventail. Au centre de la colonne, les plus petites ouvrières transportent les larves en se servent d'elles parfois comme garden-manger. La reine est au milieux, entourée de ses servante. Chaque petit recoin du sol et des plantes est inspecté pour trouver des proies. Lorsqu'une fourmi en trouve, elle émet des phéromones attractives pour en alerter d'autres. Quand la proie est trop grosse, elle est découpée par les ouvrières qui vont ramener des bouts en petits groupes vers l'arrière de la nomade. Ces fourmis qui se chargent de ramener le butin, se frayent un chemin par le centre de la colonne de fourmis allant en avant, créant ainsi une triple voie de circulation. Les soldates beaucoup moins mobiles et deux fois plus grosses et impressionantes que les autres fourmis, assurent la protection de la colonie en restant sur les flancs de la colonne.

 

En temps de repos, les ouvrières des colonies légionnaires forment un nid vivant composé de leurs propres corps appellé un bivouac. Quand la colonie a besoin de s'arreter, un petit groupe de fourmi part choisir un nouveau campement, donc une souche, un tronc oblique, une cavité protégée mais proche de sol, ou un autre object convenable, sous lequelle elle considèrent que la colonie pourrait se suspendre. Les ouvrières, en plusieurs millions, s'entourent autour de supports comme des branches, avec la reine et les ouvrières s'occupant des larves au centre, ou la fortification est la plus stable. Les fourmis se cramponnent et s'attachent les unes aux autres par leurs griffes, formant de longues chaînes qui pendent. D'autres fourmis descendent sur ces chaînes et ajoutent leur propre corps à la structure, créant de gros câbles, qui s'organisent entre eux et s'unissent pour former progressivement un cylindre de près d'un mètre de diamètre. La masse unique, l'amas qui finit par se fondre est la nouvelles fourmilière temporaire de la colonie, leur bivouac.

Certaines espèces de fourmis légionnaires et de fourmis de feu ont expandu leur savoir-faire de nids en formant des radeaux et des ponts vivants pour franchir des obstacles comme des rivières sur lesquelles elles peuvent parfois flotter et se laisser aller pendant presque un mois. S'il s'agit d'un petit ruisseau, les ouvrières se transforment en pont vivant pour franchir l'obstacle. Sinon, toute la colonie s'auto-assemble en structures émergentes étanches et flottantes, par exemple en sphère, dôme, ou radeau, et s'agglutine autour de la reine et des œufs. Les fourmis alternent leurs positions respectives dans la structure pour ne pas laisser quelques fourmis se fatiguer, et donc la colonie peut survivre à des inondations ou traverser des cours d'eau. La marche reprend dès que la structure touche la terre ferme.

 

 

 

Conclusion

Lors de constructions très méchaniques des habitations, lorsque les fourmis protègent une colonie contre des prédateurs, lorsqu'elles s'entraide pour surmonter un obstacle, on peut voir que les fourmis sont non seulement extrèmement organisées, mais surtout, elles donnent tout à chaque fois. Que ce soit contre un prédateur qui embête une fourmi de la colonnie ou autre chose, les fourmis se jettent pour esayer de sauver les leurs. Elles ont un instinct de survie comme tous les animaux, mais en plus de cela, elles sacrifient leur vie assez souvent pour un objectif plus large que la survie d'une seule fourmi. Ce comportement peut se voir dans les humains dans quelques circonstances, mais l'exemple le plus marquant est celui des chaînes de travailleurs lors des révolutions industrielles, où le bien-être, ou plutôt l'opinion d'un travailleur ne comptait pas. Ces travaux à la chaîne étaient un bénéfice pour le pays globalement, donc les vies individuelles n'étaient pas importantes de la même manière.

L'habitat

Les compteurs RFID (Radio Frequency Identification) ont été placés comme sur l'image, de telle sorte à ce qu'ils puissent enregistrer les déplacements des fourmis. Le lancement et les résultats de cette expérience ont permis d'identifier plusieurs phénomènes. Comme on s'en doutait déjà, lorsque les fourmis doivent se déplacer, quelques éclaireuses partent en avant pour explorer et se familiariser un peu avec le terrain. Elles retournent à la colonie, tout en laissant des signaux pour marquer le chemin. Arrivées à la colonie, elles doivent communiquer ce qu'elles ont trouvé, et quelques autres fourmis en plus partent à la suite. Petit à petit, un chemin se forme, et un 'déménagement' commence, ainsi que le transport des œufs et des larves.

 

La chose interessante que nous a permis de déduire l'expérience est la façon dont s'établit le choix. Les chercheurs ont déterminé que les fourmis ne parcouraient pas les sites potentiels les uns apèrs les autres comme nous le faisons afin de les comparer, mais la fourmis qui explore un endroit l'evalu toute seule selon des critères précis quoique qu'elles aient toutes un 'seuil d'acceptabilité' propre à chacune. Très peu de fourmis sont allées visiter les deux emplacement au cours de l'expérience. Les quelques éclaireuses qui étaient tombées sur le site mois favorable l'ont jugé pas à la hauteur, et sont ont continué à chercher, jusqu'à tomber sur le second site, où elles ont retrouvé les autres éclaireuses, qui en arrivant là et en le parcourant avaient instantanémment décidé d'y rester. Les insectes n'ont donc pas eu besoin d'évaluer et de comparer les deux sites pour avoir une décision unanime de la décision correcte. Ces objets d'évaluation directe et absolue rend certainement le choix à prendre très simple, et redoutablement éfficace.

 

Parallèle avec la société humaine

Nous, en tant qu'hommes, avons pris du goût et du plaisir à choisir l'appartement qui nous plait le plus d'une manière très comparative et objective par rapport à la dizaine d'autres appartements que nous avons visité. Ceci montre que nous avons tendance à nous attarder sur des petits plaisirs, sur quelques détails insignifiants, alors que les fourmis ont un sens d'éfficacité inné.

Les foumilières à dome sont un type d'habitat de fourmis commun à plusieurs espèces, mais avec quelques particularités pour les espèces qui auraient une spécialité comme les fourmis moissoneuses (Messor), qui font des reserves de graines et ont donc des 'greniers à graines' pour pouvoir les entreposer.

Les fourmis qui vivent dans des habitats à dôme se servent d'éléments de la nature pour la base du nid comme une souche d'arbre, du sable ou de l'argile. L'ensemble des fourmilères peut être séparé en deux grandes familles de nids de fourmis. D'une part les habitations hypogées, composées de terre pure et minées dans le sol elles sont parfois surmontées d'un dôme de plus ou moins grande dimensions, et d'autre part les habitations épigées surmontées d'un dôme considérable formé de brindilles de bois, d'aiguilles de conifères, de fragments de feuilles, de graines ou de petites pièrres. D'autre encore sont des nids sculptés dans de vielles souches, des branches d'arbres, le tronc ou l'écorce des arbres. Des débris de végétaux et de la résine constituent également les dômes, ce qui permet une élémination de bactérie et de parasites de la fourmilière.

 

Le réseau complexe que forme chaque colonie est en perpetuelle activité. La colonie est toujours organisée et on voit ceci dans la façon impréssionnante dans laquelle est structuré la fourmilière à dôme.

Les différentes chambres sont généralement réparties d'une certaine manière comme le montre l'image ci-contre. Le haut du nid est partrouillé par quelques soldats qui sont prêts pour n'importe quelle attaque. Le solarium incubateur est la chambre pour les œufs qui mûrissent. Le dépotoire, qui peut être soit près d'une entrée, à l'extérieur, soit dans une des chambres kes plus profondes, est l'accumulation de déchets et de fourmis mortes. Les soldats séjournent dans une 'salle des gardes'. La salle des larves, comme l'indique son nom est la salle où reposent toutes les larves et les nymphes dont les nourrices prennent soins avec leur salive antibiotique. Il y a également une salle d'oeufs qui sont entreposés et triés, un grenier à viande pour trier et gardes des coléoptère, des mouches et des sauterelles, et une salle d'hibernation qui permet au fourmis de vivre à leur manière, en allant d'un côté à l'autre en vivant au ralenti, surtout pour les mois d'hivers. En dernier, mais non en place moins important vient la salle de la reine, donc la chambre royale. Cette chambre est bien protégée car elle est située au fin fond de la fourmilère.

 

Une partie de la fourmilière, est exclusivement destinée à entasser les cadavres. Les fourmis sont des animaux très hygiéniques, qui font attention à ne pas avoir de chances de propagation d'infection dans la fourmilière qui pourrait être un grand danger pour la colonie. La dégradation des cadavres s'accompagne d'une production de substances chimiques comme l'aide oléique, qui incitent les ouvrières à s'en emparer et à les rejeter hors de la colonie ou les éloigner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fourmis soldates dans la fourmilère

Dans cette fourmilière pleine de galeries, les fourmis soldates ont des rôles bien particuliers. La fourmilères étant si vaste, avec un nombre incalculable de fourmi, que une organisation particulière et très importante est mise en place par les soldates. Une expérience conduite sur une colonie de fourmis, au cours de laquelle des apareils permettant d'identifier les mouvements de la fourmi sur laquelle celui-ci était posé, a servi à comprendre une occupation non négligeable des fourmis soldates dans une fourmilières à dome. Le comportement observé sur une vintaine de fourmis soldates de la colonie a servi à voir qu'elles bougaient et se promenaient entre deux, trois, jusqu'à six différentes chambres. Il semblerait qu'elles avaient chacune des chambres assignés dans lequelles elles devaient patrouiller et faire une reconnaissance. Les fourmis qui ne devaient faire la reconnaissance de seulement une ou deux chambres souvent rodaient dans le chambres à champignons. Nous avons aussi remarqué que une chambre étaient contamment surveillée par des fourmis soldates, dont le chemin se croisaient là spécifiquement. Ceci nous a entrainé à croire que la reine se situait dans cette chambre centrale. Ce trait démonstratif d'une organisation complexe montre encore une fois à quel point chaque rôle minime de la colonie est important pour la survie de celle ci.

 

Parallèle avec la société humaine

Nous pouvons voir un parallèle interessant avec les gardes du corps de célébritées ou de personnes politiques importantes de nos jours. Ces gardes prêtent une attention particulière à leur personne protégée. De même, les agents de sécurité dans les magasins, ou la police dans la rue contrôle la situation du haut pour s'assurer qu'il n'y ait pas de danger, comme le font les autres fourmis soldates. Les gardes sont donc, dans les deux cas, plus nombreux dans des endroits où ils ont quelque chose ou quelqu'un à proteger – les champignons et la reine pour le fourmis, et le célébrité, les hommes politiques, ou d'autres personnes connues pour les hommes. Bien que les motifs ne soient pas les mêmes pour les fourmis qui font ceci au dépends de la survie de toute la colonie, et pour le gardes du corps, souvent payés, un réseau de sécurité très organisé est reconnu dans ces deux sociétés.

 

Les Fourmilières Souterraines

Construites sous la terre avec le même principe que la fourmilière à dôme avec un système d'étage, mais uniquement en profondeur. Les fourmilières souterraines constituent la plus grande partie des nids. Elles sont particulièrement vastes car se sont en fait des centaines de nids reliés entre eux par des galeries souterraines. Cet ensemble est une sorte de cité de fourmis, où chaque nid représente une ville. Les nids ont tous de tâches particulères. Certaines ont le devoir de récolter de la nourriture, d'autres le stockage des larves et d'autres encore la défense d'une partie de la cité grâce à une puissante armée. Ces fourmilères grandissent très rapidement, la plus massive, en Suisse possède plus de 100 millions de fourmis sur plus de 70 hectares.

Des expériences ont démontré que si une colonie voit des cadavres dispersés dans une arène à laquelle elle a accès, les fourmis formerons au bout de quelques heure plusieurs tas de cadavres, comme si c'étaient des cimetières. Ces dépotoires ne servent pas seulement à regroupper les cadavres, mais aussi à se débarasser des écorces de graines et beaucoup d'autres détritus.

La construction des abris de la fourmis tisserande est un chantier qui ne s'arrete jamais. Pour une population qui atteint 500.000 individus, il faut certainemment plus d'un nid. D'autre part, ces nids sont plus ou moins fragiles et sensibles au dessèchement qui les brises, ils ne durent donc pas très longtemps; un mois au maximum, ce qui oblige les fourmis tisserandes à construire et à déménager sans fin.

 

Comme toutes les fourmis, elles ont une hygiene incontestable et s'occupent de leurs dechets comme des fourmis de la colonie mortes en les rassemblant dans des tas bien propres pres de la fourmiliere.

 

Parallèle avec la société humaine

Comme pour n'importe quel travail fait par les fourmis, qui est toujours très organisé et structuré d'une façon complexe, nous pouvons remarquer une ressemblance avec l'activité humaine quotidienne. L'espèce Oecophylla a developpé une organisation autour de la construction de leur habitat très singulièr, qui se ressemble au travail des tisserands. En confectionnant un tissue de soie pour attacher les feuilles des arbres entre elles l'activité des fourmis montre que l'actitivé humaine de coudre, tricoter, ou juste utiliser un fil pour créer des habits ou quoi que ce soit, se ressemble étonnamment beaucoup à celle des fourmis. En tant qu'habitat, depuis la préhistoire, nous avons beaucoup évolué dans les différents types d'environnements que nous utilisons comme abrit. Nous pouvons tout de même souligner que les hommes préhistoriques qui vivaient dans les arbres pour se protéger des prédateurs avaient probablement eu une pensée similaire à celle des fourmis pour échapper à leur prédateurs rodant sur le sol. Cette sensation de sécurité lorsque les australopitèques se perchaient sur les hautes branches des arbres est celle que les fourmis inconsciemment sentent lorsqu'elles fondent leur colonie dans les feuilles des arbres.

Parallèle avec la société humaine

Les espèces de fourmis qui se déplacent en nomades avant de se reposer temporairement dans des constructions en amas appellées des bivouacs, sont facilement comparées avec les hommes préhistoriques qui se déplacaient en nomades. Avant les premières civilizations, les hommes bougeaient en suivant leur troupeaux, ou en dépendent du climat. Suite à la découverte de l'agriculture, ils commencèrent à former des petits villages qui s'agrandirent.

Quand les homo habiles par exemple voulaient traverser une rivière, ils se tenaient les uns aux autres avec des batons, pour s'entraider, après avoir vu des compagnons disparaître sous les aux sombres. Tout comme les fourmis, l'entraide est un aspect crucial pour le développement de l'espèce. Par contre, nous pouvons voir dans les structures flottantes des fourmis qu'une rotation de position des ouvrières leur permettant de rester toutes au travail pendant un temps égale est différent chez les humains, où les écarts entre des personnes qui se sont habituées a rester protégées de tout sans faire grand chose et celles qui se sont soumises à tout faire, s'est agrandi. De même, dans les constructions des bivouacs, les fourmis se mettent toutes au travail pour permettre à la reine de pondre, donc d'agrandir la colonie, donc pour le bien de la colonie entière. Chez les humains, les constructions des habitats sont plus ou moins solidaire, et sont souvent pour le propre bien, et non pas pour le bien commun.

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